L’arrivée des homonculus
Dans la gare de Central City, la plupart des passants sont pressés, obsédés par le temps, stressés à l'idée de manquer leur train, et ne font guère attention à ce qui se passe autour d'eux. Pourtant, un groupe aurait dût suscité leur attention ...
Un groupe de quatre personnes, tous vêtus de noir attendait dans l'allée.
Oui, les passants auraient dût remarquer l’homme d’environ 2 mètres, d’une forte corpulence, dont la moitié du visage était caché par sa capuche. Oui, ils auraient dût forcément voir ce jeune homme, plutôt chétif, avec chaque oeil de couleur différente, et une cagoule alors qu’ils étaient en plein été. Encore, ils auraient dût jeter un œil sur cette fille suivie de deux félin qui les attendait, habillée d’une belle robe noire à dentelles, avec un violon dans les mains. Mais ils auraient surtout dût apercevoir l’un d’eux, qui, bien qu’il n’ait aucun trait physique étrange, avait un sourire affreux : un sourire à vous glacer le sang…
L’homme à l’étrange sourire : _Ah ! Ah ! Kojyo, tu es ridicule avec ta cagoule !
L’homme à la cagoule, Kojyo : _C’est pour qu’on ne voit pas mes oreilles…
L’homme à l’étrange sourire : _ Eh bien, on devrait te les couper ! Non ?
Il le regardait avec des yeux de psychopathe ; Kojyo, lui, commençait à trembler.
L’homme au sourire avait plongé la main dans sa poche, comme si il cherchait quelque chose.
Il ne laissait qu’entrevoir l’objet qu’il avait dans la poche mais le pauvre Kojyo voyait que cela brillait …
L’homme de 2 mètres : Calmez vous ! Je vois Aya !
Ils tournèrent la tête sans rien voir.
L’homme à l’étrange sourire : _ Où ça ? Je ne vois rien ! Faut dire que du haut de tes 2 mètres, tu peux tout voir ! Dit-il en riant tout seul.
Effectivement, dans la foule de la gare, on ne pouvait pas y voir grand-chose.
Kojyo : Moi, je l’entends…
Kojyo, qui avait l’oreille plus fine que les autres, entendait, au-delà de la cohue indescriptible, le son d’un violon…